Enseignement d'avril 2014
Les écoles de mystères
Q. Mme Prophet, pourriez-vous nous expliquer comment les idées d'El Morya sur le gouvernement ont évolué ?
R. El Morya a choisi la volonté de Dieu dès le commencement de son évolution, de la même façon que nous utilisons notre libre arbitre pour faire des choix. Il est devenu le Chohan du premier rayon, le rayon de la Volonté de Dieu (et du Gouvernement divin), en faisant grandir cette flamme dans son être et dans toute la sphère de sa conscience. On doit retourner jusqu'en Lémurie, en Atlantide et en d'autres lieux pour retracer l'origine de l'évolution de l'intelligence humaine. El Morya est au cœur de Camelot, l'École de mystères d'autrefois et de celle à venir.
Camelot représente l'idéal du Gouvernement divin mais aussi les douze premiers apôtres et le maître au centre de ses disciples, qui sont les chevaliers et les dames de la cour. Il y a la table ronde, la table d'initiation, la quête du Saint Graal. En fait, Camelot est la communauté du Saint-Esprit et le prolongement de la mission de la communauté des disciples de Jésus et de la sangha du Bouddha.
Le Bouddha nous enseigne qu'il y a trois refuges : le refuge de l'enseignant, le Bouddha ; le refuge de la doctrine, le dharma ou la loi ; et le refuge de la communauté, la sangha. Nous devons comprendre que pour être un disciple du Nouvel Âge et pour assurer notre unité avec les maîtres des sept rayons, nous avons besoin de ces trois refuges.
Ainsi, il doit y avoir des enseignants qui sont le Moi réel intérieur et les chohans des sept rayons du Christ. Il doit y avoir un enseignement qui nous est transmis par tous les fils et les filles de Dieu qui ont vécu sur la terre avant nous. Et, finalement, il doit y avoir une communauté qui est le corps mystique de Dieu dans l'Église. C'est ce groupe d'âmes qui marche dans le sentier initiatique avec les maîtres ascensionnés.
Les maîtres ascensionnés font eux aussi partie de cette communauté. Il existe une collaboration entre ceux qui sont au ciel et ceux qui sont sur la terre. Camelot, en tant qu'École de mystères, était l'opportunité d'une tentative de collaboration fondée sur l'enseignant primordial, le Christ. La quête du Graal qui symbolise la coupe de l'enseignement, l'essence du Sang du Christ et la Communion même avait pour raison d'être l'assimilation du Corps au Sang du Christ – l'essence de l'Esprit et de la Matière. C'est le fondement même du rituel de la Communion.
C'était le rêve d'El Morya de créer une telle communauté dans le plan physique. En tant que Roi Arthur, il a travaillé avec Merlin, une incarnation de Saint-Germain. Ces initiés de la Grande Fraternité Blanche sont à l'origine de la future École de mystères qui était à venir dans les treize colonies originelles ˗ le nombre treize symbolisant encore une fois le nombre du Christ et de ses apôtres. L'Amérique avait été choisie pour être le lieu où ceux qui cherchaient la lumière de Dieu pourraient venir et trouver ce nouvel ordre fondé sur les quatre libertés – le Novus Ordo Seclorum, imprimé sur les billets de un dollar et représenté dans la Grande Pyramide. Nous avons déjà dit que la Grande Pyramide est le symbole des quatre plans de la Matière et celui de la maîtrise des quatre véhicules de la conscience.
À propos de la Volonté de Dieu et du Gouvernement divin, le livre des Proverbes
nous dit que
« L'homme lent à la colère est plein d'intelligence, qui a l'humeur prompte exalte la folie ». Les chohans des sept rayons nous enseignent qu'il faut d'abord maîtriser l'énergie intérieure avant de pouvoir maîtriser l'énergie extérieure. Et ils nous enseignent comment exercer notre autorité sur l'environnement du moi de sorte que nous ayons l'autorité sur notre environnement extérieur.
Ainsi, la discipline de Camelot, qui devait être la discipline pour toutes les nations, était de présenter une plate-forme basée sur la liberté de religion, la liberté de presse, la liberté de parole et la liberté de rassemblement. Ce nouvel ordre avait pour but de favoriser la fusion de l'âme∗ individuelle avec son potentiel christique. Il devait procurer une plate-forme pour l'expression de cette maîtrise collective que le peuple pouvait réaliser par son gouvernement.
∗ L'âme est le principe féminin et l'Esprit est le principe masculin de la Divinité. On parle donc de l'âme au féminin, en utilisant le pronom « elle » ou « la ».
Suggestions de lecture complémentaire :
Le disciple et le sentier, Elizabeth Clare Prophet, Éd. Lumière d'El Morya
Les maîtres des sept rayons, Elizabeth Clare Prophet, Éd. Lumière d'El Morya
Inner Perspectives
Elizabeth Clare Prophet
The Summit Lighthouse Library