Q. Mme Prophet, quelle est la véritable signification du mot « Mère » ?

R. La Mère, est une fontaine de vie ancrée au plus intime de l’être et qui est éveillée dans notre vie par le contact avec notre mère terrestre. Le lien qui nous attache à notre mère terrestre est destiné à être un lien avec notre Mère du ciel. Malheureusement, ce ne sont pas toutes les mères de la terre qui reflètent notre Mère céleste, et parfois nous entretenons une ambivalence profondément enracinée au sujet de la Mère et de la signification de la Mère dans notre vie.

Peu importe les expériences que nous avons eues, qu’elles aient été positives ou négatives, par-delà le voile humain de celle que nous appelons mère, on trouve la Mère Divine qui se manifeste et joue à cache-cache avec nous. Dans son rire, dans sa sévérité, dans son regard, nous voyons la compassion de notre Père.

La Mère Divine peut se présenter sous plusieurs formes. Je me rappelle comment j’ai découvert Mère Marie alors que j’étudiais au collège de Boston. Je n’ai pas été éduquée dans la foi catholique et j’avais un sentiment de rejet de la personne de Marie. Ce sentiment de rejet était basé sur l’ignorance, l’incompréhension et le préjugé naturel que nous avons, dans notre culture, envers de nombreux aspects de la vie.

Un jour, j’ai reçu un message du Phare du Sommet ̶ une dictée de Marie, la Mère de Jésus, transmise par le messager Mark Prophet, qui plus tard devint mon époux. Je me souviens que je me promenais dans la rue, à la pause du midi, lisant sa dictée et soudain, cette fontaine en moi a été éveillée et j’ai su que j’étais en présence de la Maternité de Dieu pour la première fois de ma vie. Je l’ai perçu par ce contact avec la Vierge bénie. Subitement, toute la terre et le ciel et tout ce qui m’entourait était rempli de la présence de Mère Marie.

J’ai senti que Marie me parlait directement, dans mon cœur. J’ai ressenti un tel réconfort et un tel sentiment d’unité avec l’âme de celle qui a glorifié le SEIGNEUR ̶ avec celle que j’ai déjà connue auparavant. Je savais que Marie n’était pas seulement la Mère de Dieu mais aussi une amie, une intime de tous ceux qui souhaitent entrer en contact avec elle.

Et un peu plus tard, j’ai appris comme elle me l’a expliqué, que le nom que lui ont donné les hommes, " Mère de Dieu ", ne doit pas être une offense pour nous. La compréhension adéquate de ce titre nous permet de réaliser que le rôle des femmes est de prendre soin, de nourrir la flamme de Dieu incarnée sur la terre. Cela signifie que dans notre rôle en tant que mères, en tant que sœurs, en tant que filles et épouses, nous sommes sur la terre pour personnifier une étincelle de Dieu, Dieu étant la Mère universelle.

Mère Marie est venue donner naissance à Jésus Christ et, ainsi, elle a nourri la flamme de Dieu qui brûlait sur l’autel de son cœur et elle a procuré le modèle qui est devenu le berceau de l’Esprit infini. Elle n’était pas une exception à la règle mais elle l’a fait pour être un exemple pour toutes les femmes qui viendraient après. Nous devons nous rendre compte que peu importe si nous avons à nous occuper d’une entreprise ou d’une maisonnée, d’enfants ou d’un mari ou encore d’un projet important, la flamme que Dieu nous a donnée est la flamme de la Mère.

Dieu fait partie de tout ce qui vit et pour que Dieu puisse agir, s’épanouir, pour que chacun réalise sa présence, la vie doit être nourrie. Nous entretenons la flamme par notre amour et notre dévotion. Et c’est le Dieu que nous adorons au ciel à qui on doit la vie sur la terre.

J’ai donc commencé à comprendre que Mère Marie n’était pas seulement un être sublime, mais une amie qui nous accompagne à chaque jour. À partir de ce moment, j’ai su que Mère Marie faisait partie de ma vie. Mère Marie est quelqu’un de réaliste, elle possède le sens terre-à-terre d’un dirigeant et d’un administrateur. Elle travaille main dans la main avec nous et nous enveloppe de son manteau de flamme vivante lorsque nous la prions en tant

qu’intercesseur devant le Père.

Quelques années plus tard, Mère Marie m’est apparue, un matin d’automne en 1972 dans la tour de notre retraite à Colorado Springs et elle m’a dit ceci : « Je souhaite offrir un rosaire pour les fils et les filles de Dieu. Ce rosaire est conçu pour nous faire entrer dans l’âge d’or. Il doit être récité comme une adoration universelle de la flamme Mère par les gens de toute croyance. Car, vois-tu, cette salutation Je vous salue Marie signifie simplement : Salut à toi, rayon de la Mère et c’est une affirmation de louange à la flamme Mère dans tout ce qui est vivant ».

Le rosaire qu’elle m’a donné avait pour but de nous délivrer du sens du péché et du sens de la mort Nous récitons donc le Je vous salue Marie de cette façon :

Je vous salue, Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâces.
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, fils et filles de Dieu,
Maintenant et à l'heure de notre victoire
Sur le péché, la maladie et la mort.

Inner Perspectives
Elizabeth Clare Prophet
The Summit Lighthouse Library

Suggestions de lecture complémentaire :
L’aura humaine, par Kuthumi, dicté au Messager Mark L. Prophet, à paraître bientôt aux Éd. Lumière d'El Morya

Étude intermédiaire de l’aura humaine, par Djwal Kul, dicté à la Messagère Elizabeth Clare Prophet, à paraître bientôt aux Éd. Lumière d'El Morya