Enseignement : juillet 2024
Sanat Kumara et la Maître Vénus
Avez-vous déjà observé L’Étoile du Soir qui brille la nuit ? Beaucoup de chercheurs spirituels ressentent un lien particulier avec cette étoile, et maintenant vous savez pourquoi.
Sanat Kumara et sa flamme jumelle, la Maître Vénus, sont issus d’un ordre spirituel d’évolution élevé. Au cours du long exil de Sanat Kumara sur la planète terre, la flamme jumelle de Sanat Kumara, la Maître Vénus, est demeurée sur leur planète, Vénus, y gardant la flamme.
Quelques années après le retour de Sanat Kumara sur Vénus, en 1956, la Maître Vénus elle-même est venue sur terre pour y secourir les âmes en évolution. Au cours d’une dictée transmise le 25 mai 1975 [par l’entremise de la messagère, Mme Prophet], Vénus a annoncé que, tout comme Sanat Kumara a gardé la flamme pour la terre, elle venait pour « demeurer un certain temps sur la terre » pour y consacrer à nouveau les feux de la Mère [Divine] ». Elle a aussi mentionné « qu’elle libérait une impulsion de conscience ardente pour mettre fin à toute spirale qui pourrait dérober à l’humanité la plénitude de sa divinité. …Nous verrons comment l’humanité répond à la flamme de la Mère comme elle a répondu à la lumière de Sanat Kumara ».
À l’origine, la retraite a été construite pour Sanat Kumara, hiérarque de la planète Vénus, qui est venu sur terre il y a fort longtemps, à l’heure la plus sombre de son histoire où toute lumière s’était éteinte parmi les êtres en évolution et que pas un seul individu sur la planète n’adorait la Présence de Dieu ou le Bouddha intérieur.
144 000 disciples ont accompagné Sanat Kumara dans sa mission de garder la flamme de vie sur terre au nom de ses âmes et ont fait le vœu d’y rester jusqu’à ce que les enfants de Dieu, détournés par les anges déchus s’écartent de ceux-ci, et reviennent à leur premier amour et répondent à l’amour de Dieu et le servent à nouveau.
Un groupe de quatre cents disciples partit à l’avant-garde pour bâtir la retraite et la préparer à recevoir Sanat Kumara. Ils bâtirent Shambala sur l’île Blanche dans la mer de Gobie d’un bleu éclatant, où se trouve maintenant le désert de Gobie. Cette retraite magnifique est devenue avec le temps la légendaire Shambala. Cette cité était à l’origine une réplique physique de la cité vénusienne des Kumaras. Les volontaires de Vénus y concentrèrent les cent quarante-quatre vertus des flammes des éléments, composant un diamant, une réplique exacte du cœur du Grand Pivot central. On pouvait atteindre « la Cité Blanche » depuis la terre en passant sur un ravissant pont de marbre.
Occupant la fonction de Seigneur du Monde, Sanat Kumara a demeuré dans cette retraite dans le plan physique, mais sans revêtir un corps physique tel que le nôtre. Plus tard, il apparut clairement pour sa protection que Shambala, sa retraite et celle de Gautama Bouddha, devait être transportée du plan physique au plan éthérique (ou plan céleste) au-dessus du désert de Gobie en Chine.
Description
Le temple principal de Shambala se caractérise par un dôme doré, entouré de terrasses, de fontaines d’où jaillissent des flammes et de sept temples – un temple pour chacun des sept rayons – situés sur une large avenue ressemblant aux Champs-Élysées, bordés d’arbres et de fleurs d’où l’on entend le chant des oiseaux tropicaux incluant les oiseaux bleus du bonheur.
L’autel de la triple flamme se trouve dans le temple principal, où l’étoile de Sanat Kumara est accrochée au plafond, au-dessus de l’autel. Ce foyer principal de la triple flamme sur la planète a été établi par Sanat Kumara lorsqu’il est venu. Celui-ci a utilisé ce foyer de la triple flamme pour envoyer un rayon de son cœur à chaque courant de vie évoluant sur la planète et ainsi soutenir le Moi christique en chacun et élever la conscience de l’humanité jusqu’au point où ils pouvaient à nouveau apprendre les lois de la maîtrise de soi.
Jadis, lors d’un pèlerinage annuel, les gens venaient de régions fort éloignées pour voir le feu sacré visible dans le plan physique et en ramener une pièce de bois consacrée à Sanat Kumara pour allumer leurs feux tout au long de la nouvelle année. C’est ainsi qu’a commencé la tradition de la bûche de Noël, commémorant le retour du feu christique au cœur de chacun.
La raison d’être de la retraite de Shambala
Sanat Kumara a établi les activités de la Grande Fraternité Blanche au niveau planétaire et leur quartier général y demeure encore aujourd’hui. C’est là que les maîtres préparent les messagers à proclamer les enseignements du Christ, adaptés à tous les niveaux de la conscience humaine. Chaque année, les fruits de tous ces efforts déployés par les anges, les élémentaux et les représentants de la Fraternité dans le monde de la forme sont retournés à Shambala à l’automne et déposés aux pieds du Seigneur du Monde. Les anges arrivent pour la fête de la Saint Michel, le 29 septembre. Les élémentaux viennent à la fin d’octobre et les représentants de la Fraternité arrivent fin novembre, au moment où l’Amérique célèbre la fête de la gratitude à l’Action de grâces.
Shambala dans les légendes de l’Orient
Dans les légendes de l’Orient, Shambala est le nom d’un royaume mythique, un paradis terrestre dont on dit qu’il existe entre l’Himalaya et le désert de Gobie. Des textes anciens du Tibet décrivent ce royaume comme un lieu grandiose dans une partie inaccessible de l’Asie, formée de huit régions, chacune environnée de montagnes enneigées ce qui leur donne l’aspect d’une fleur aux huit pétales. C’est un pays idyllique, libre de dissension et de criminalité, où les habitants ont atteint un grand développement spirituel et développé de grands pouvoirs.
Le royaume de Shambala joue un rôle central dans le Bouddhisme tibétain. Les Tibétains croient que Shambala existe encore aujourd’hui comme un paradis terrestre d’où proviendra l’âge d’or de l’avenir. Le Dalaï-Lama, le chef spirituel des Tibétains en exil, ressent que le royaume a une existence physique dans notre monde, mais l’on doit atteindre un niveau de réalisation spirituelle élevé pour le trouver ou le reconnaître. D’autres Tibétains voient dans les événements récents, en particulier toutes les tentatives de destruction du Bouddhisme au Tibet et ailleurs en Asie, comme une indication que le futur roi de Shambala sortira bientôt de son sanctuaire secret pour vaincre les forces du matérialisme et instaurer l’âge d’or de la spiritualité.
Une ancienne légende raconte qu’un jeune adepte s’était mis en marche pour trouver le royaume mythique. Après avoir traversé des montagnes, il arriva à la grotte d’un vieil ermite qui lui demande où il va. « Je suis à la recherche de Shambala, » répondit le jeune homme. « Eh bien, tu n’as pas besoin de voyager aussi loin. Le royaume de Shambala se trouve dans ton cœur », lui dit le vieil ermite. Comme le suggère cette légende, pour beaucoup de Tibétains, Shambala se cache dans un état d’esprit qui doit être éveillé afin que le royaume puisse se manifester dans le monde extérieur.
Les hiérarques de la retraite
Gautama Bouddha a été le premier disciple à servir et à accompagner Sanat Kumara sur terre. C’est pourquoi il a choisi Gautama pour lui succéder en tant que Seigneur du Monde. Le premier janvier 1956, Sanat Kumara a placé son manteau sur le Seigneur Gautama, c’est ainsi que le disciple par excellence du Grand Gourou devient le hiérarque de Shambala. Aujourd’hui, Gautama Bouddha maintient le lien avec la triple flamme de toute l’humanité. Et cela sera maintenu jusqu’à ce que chaque individu fasse son ascension dans la lumière.
Sanat Kumara a gardé la fonction de Seigneur Régent du Monde, et est retourné sur Vénus rejoindre sa flamme jumelle, la Maître Vénus.
(à suivre…)
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