Paul Le Vénitien, Chohan du troisième rayon

Q. Mme Prophet, parlez-nous de Paul Le Vénitien. Qui est-il ?

R. Paul le Vénitien est le Chohan ou Seigneur du troisième rayon. Il est un maître ascensionné dont la dernière incarnation fut Paolo Veronese, le grand artiste italien de l'école vénitienne. Il a vécu au seizième siècle et un grand nombre de ses œuvres exposées à Londres, Paris, Madrid, Washington et New York sont d'influence religieuse. Ses tableaux représentent des scènes de la vie du Christ tels que Les noces de Cana, La présentation au Temple, La via dolorosa, Jésus et le centurion et La Résurrection du Christ.

II a terminé une de ses toiles intitulée La sainte Trinité après avoir fait son ascension ; elle est exposée dans sa retraite, le Château de Liberté, situé dans le sud de la France. Les retraites des maîtres ascensionnés sont toutes dans le plan éthérique mais elles sont souvent associées à un lieu physique sur la terre. Le lieu physique qui est rattaché à la retraite du bien-aimé Paul est un château qui appartient à une famille française.

La sainte Trinité représente l'idée que « L'amour parfait chasse toute peur », inscription qui apparaît sous le tableau. Les âmes qui viennent étudier avec le maître voient cette peinture. Paul y a représenté le Père céleste dans toute sa splendeur, le Fils est à la ressemblance de Jésus et l'Esprit Saint est à l'effigie d'une colombe blanche majestueuse dont les ailes ont une envergure de neuf pieds.

La Maître ascensionnée connue sous le nom de Déesse de Liberté est la Mère de la Flamme de Liberté et la marraine de Paul le Vénitien. La statue de la Liberté (un cadeau de la France à l'Amérique) est le symbole physique d'où elle concentre sa flamme dans le port de New York. La flamme de liberté qui brûle à la fois dans le cœur de la France et dans le cœur de l'Amérique a inspiré le mouvement d'indépendance lors de la Révolution française et de la Révolution américaine. C'est cette flamme de liberté, partagée par les français et les américains, qui nous unit dans notre allégeance commune à la liberté.

La triple flamme de liberté est identique à la triple flamme du cœur, en fait, c'est simplement un autre nom qu'on lui donne. Et cette liberté est la liberté de l'âme de choisir d'être Dieu incarné. La triple flamme de liberté est la fusion parfaite des éléments du Père, du Fils et du Saint-Esprit et c'est à partir de ce principe que Paul enseigne à ses disciples le sens de l'amour comme une discipline des qualités de la Trinité en chacun de nous. Il accueille nos âmes la nuit dans sa retraite, pendant que nos corps sont au repos. Il nous accueille à l'un ou l'autre des nombreux ateliers qu'il offre dans sa retraite où nous pouvons perfectionner notre art, notre portrait et le dessin même de l'âme sur le sentier initiatique. Il nous conduit dans une pièce où se trouve une toile, il nous demande de méditer sur notre conscience christique et d'y représenter notre image christique personnelle, en quelque sorte un autoportrait de notre Moi Réel.

Certains parmi nous sommes allés à cette retraite il y a des centaines d'années de cela et de retour en incarnation, nous revoyons cette peinture de la conception de notre Christ intérieur que nous avons esquissée il y a longtemps. Notre évolution et une plus grande unité avec Dieu ont fait que nous avons accru notre conscience et nous demandons alors à Paul s'il nous permettrait de retoucher notre peinture. Et c'est tout à fait le but de l'exercice – Paul sait que ses disciples reviendront pour perfectionner sans cesse l'image du Christ intérieur en vue de se préparer au sentier de l'ascension.

Q. Mme Prophet quel est l'enseignement de Paul le Vénitien sur l'amour ?

R. Paul nous explique la nature de l'amour qui est l'Esprit Saint, l'amour qui est l'abnégation de soi et l'abandon à la volonté de Dieu. Ce qui est étonnant, c'est que plus nous comprenons l'amour de Dieu, plus nous réalisons que cela implique le don total de soi à ce Dieu en manifestation. Et pour faire le don total de soi-même, nous devons discipliner nos énergies et notre mode de vie. Il n'y a donc pas d'amour – la véritable compassion du Christ pour nous, pour l'humanité – sans la discipline du moi.

Paul utilise le symbole de la rose qui s'ouvre à l'intérieur du cœur pour représenter l'épanouissement de la conscience de l'amour. Il enseigne que l'amour est une flamme rose, un feu intense qui consume toute haine du Christ et ses manifestations anti-Christ.

Suggestions de lecture complémentaire :
L'alchimie du coeur Elizabeth Clare Prophet, Éd. Lumière d'El Morya
Les maîtres des sept rayons, Elizabeth Clare Prophet, Éd. Lumière d'El Morya

Inner Perspectives
Elizabeth Clare Prophet
The Summit Lighthouse Library