Enseignement : mai 2024
Le christianisme – le bouddhisme

L’Ancien des Jours

Le prophète Samuel (une incarnation de notre bien-aimé Saint-Germain, au XIe siècle av. J.-C., en Israël) se rappelle sa vision de Sanat Kumara qu’il a appelée l’Ancien des Jours. Il n’est pas le seul à lui donner ce nom. Le prophète Daniel a aussi écrit « son trône et son vêtement étaient blancs comme neige et ses cheveux étaient comme de la laine pure » (Dan 7, 9-10-11). Daniel a prédit non seulement Sanat Kumara, mais également le Christ Jésus, Maitreya, Gautama, Manjusri… Dans le livre de l’Apocalypse, on mentionne aussi Sanat Kumara comme « celui qui est assis sur le grand trône blanc ».

Sanat Kumara est le hiérarque de la planète Vénus. Il y a fort longtemps, il a quitté Vénus et il est venu sur la terre pour garder la triple flamme au nom des habitants de la terre. Pouvez-vous imaginer une période où un seul individu gardait la triple flamme allumée en lui sur terre pour tous les autres, parce qu’ils avaient laissé la flamme s’éteindre en eux ? C’était lui, Sanat Kumara, le véritable gardien de la flamme dont nous aspirons à suivre les pas. Pas une seule âme n’adorait la flamme de Dieu. Puis 144 000 âmes natives de Vénus se portèrent volontaires pour accompagner Sanat Kumara pour le soutenir dans sa mission. Quatre cents parmi eux, formant l’avant-garde, vinrent préparer l’endroit et bâtir la magnifique retraite de Shambala, sur une île dans la mer de Gobie qui est devenue le désert de Gobie comme nous le connaissons aujourd’hui.

Sanat Kumara a résidé dans la retraite physique, mais il ne s’est pas incarné dans un corps physique comme nous. On pourrait dire qu’il vivait dans l’univers matériel, mais au niveau subtil du plan éthérique supérieur.

Plus tard, pour sa protection, Shambala, cette magnifique retraite qui se trouvait dans le plan physique fut transférée dans le plan éthérique. Lors d’une session au Summit University (à l’Université du Sommet) en 1990, Sanat Kumara a fait le récit de la scène où la retraite de Shambala a été retirée du plan physique pour être transférée dans le plan éthérique.

La scène se passe dans la cité de Shambala, environ 9 400 ans av. J.-C. Sanat Kumara préside une cérémonie sacrée avec son épouse Vénus, dans le Temple situé au sommet d’une haute pyramide. Des Dames et des Maîtres ascensionnés aux longs cheveux blonds et vêtus de vêtements vénusiens se tiennent de chaque côté des marches de l’escalier de marbre blanc. Sanat Kumara les entraînait dans un chant sacré dans une langue inconnue.

Soudainement, il est interrompu par des cris et des rires agressifs de la part d’hommes et de femmes qui tournent autour de la place située devant le Temple, mais cette perturbation du groupe semble être dirigée aussi contre eux-mêmes. Bien qu’ils soient pleinement conscients de la cérémonie, ils poursuivent délibérément en l’ignorant. Les vêtements de ce groupe sont dans les tons de gris et aux nuances impures. Ils vivent dans la Cité du Fils, qui est la cité de Shambala entourant le Temple central. Ils font partie d’un groupe qui s’est donné comme nom
« les Réalistes ». Ceux-ci ne se souvenaient plus de leur foyer sur Vénus. Ils préféraient croire que leur soi-disant foyer sur Vénus était un mythe religieux. Le groupe avait été infiltré par les anges déchus tels que les Veilleurs, les Néphilim et autres.

Les « Réalistes » composaient 50% de la population de Shambala. Sanat Kumara, la Maître Vénus et les véritables Vénusiens avaient maintenu 100% de leur contact avec la Source bénie de leur Dieu et ils durent cacher les mystères de leur religion aux Réalistes. Ceux-ci ne voyaient plus la réalité du contact que les Vénusiens entretenaient avec la réalité de Dieu Tout-puissant. À cette période-là, la réalité de leur foyer sur Vénus s’était estompée et seulement ceux qui avaient gardé le contact avec leur Dieu et étaient restés fidèles à leur mission participaient aux cérémonies.

Brusquement, un grondement inhabituel se fait entendre, toute la ville, le Temple, les participants à la cérémonie disparurent complètement. Le groupe des « Réalistes » qui avaient perturbé la cérémonie se retrouva au milieu du désert. Les merveilleux jardins et la végétation dans la cité et autour de la cité, tout avait disparu. Les « Réalistes » furent forcés de vivre comme des nomades le reste de leurs jours. C’est ainsi que Shambala a été transférée dans le plan éthérique.

Dipamkara

Après le retrait de Shambala dans le plan éthérique, Sanat Kumara s’est incarné en tant que Dipamkara, le Bouddha qui illumine. Il est revenu pour allumer nos lampes et nous sommes venus l’aider à allumer les lampes de nos frères et sœurs. Et bien sûr, nous ne pouvons illuminer quelqu’un d’autre à moins d’être devenus nous-mêmes illuminés. Le terme sanskrit Dipamkara signifie « l’allumeur de lampes » ou « le lumineux ». Dans la tradition bouddhiste, Dipamkara est un Bouddha légendaire qui a vécu il y a très longtemps, le premier des vingt-quatre Bouddhas qui ont précédé Gautama Bouddha. C’est la chaîne des Bouddhas qui sont venus avant Gautama Bouddha pour tenter de ramener l’humanité à leur Réalité divine et même de galvaniser le désir d’avoir la lumière de Dieu en eux.

Pensez à toute une civilisation détruite, aux hommes retournant presque au niveau des hommes des cavernes, presque au point de marcher à quatre pattes, ne pouvant se tenir debout parce qu’ils avaient perdu la triple flamme. Pensez à ce que cela signifie de travailler avec des êtres si peu évolués pour les amener au point d’évolution où nous sommes rendus aujourd’hui. Certains parmi eux étaient à ce point-là et c’est ce à quoi d’autres travaillent depuis longtemps. Et vous avez intérêt à ce que l’enseignement soit soutenu, à ce que l’enseignement dure et que le feu que vous avez allumé reste allumé et ne s’éteigne pas. Nous tous, avec les maîtres ascensionnés, avons placé notre foi dans le futur de la planète terre. Dipamkara a prophétisé que l’ascétique Sumédha deviendrait le futur Gautama Bouddha.

Les bouddhistes considèrent Dipamkara, Gautama Bouddha et le Seigneur Maitreya comme les Bouddhas des trois temps : le passé, le présent et l’avenir. Cela signifie que Dipamkara est le Seigneur du Monde passé, Gautama Bouddha est le Seigneur du Monde au présent et Maitreya est le futur Seigneur du Monde.

Un érudit a déjà dit que le Bouddha Dipamkara a vécu 100 000 ans sur terre. Il s’est passé 3 000 ans depuis son arrivée sur terre avant qu’il puisse trouver quelqu’un digne d’entendre la Vérité divine. Il a alors décidé de convertir le monde et c’est ce qu’il a fait.

C’était un être ingénieux. Il a fait apparaître une grande cité éclairée par des lampes et il s’est fixé dans l’espace au-dessus. Et alors que les gens regardaient ce miracle, des flammes menaçantes sortaient des quatre murs de la cité. Les gens eurent peur et cherchèrent un Bouddha pour les sauver. C’est alors que Dipamkara apparut devant eux, s’assit sur le trône du Lion et commença à enseigner la Loi. C’est ce qu’on peut appeler se créer un mandat pour accomplir sa mission.

Dans le bouddhisme, il existe un dieu qui éclipse toute figure humaine et dont la voix possède huit qualités : 1- distincte ; 2- intelligible ; 3- plaisante ; 4- attirante ; 5- précise ; 6- sobre ; 7- profonde ; 8- résonnante. Ce sont les huit qualités de la voix d’un Boddhisattva en voie de devenir un Bouddha.

(à suivre…)



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