Enseignement août 2023
Le chakra de la gorge

Le chakra de la gorge est notre centre de pouvoir. C’est là que nous pouvons combiner et exprimer par la parole ce qui habite notre esprit et notre cœur. Les sages de l’Orient comme de l’Occident affirment que la clé du changement réside dans le Verbe. La Genèse, par exemple, raconte que le processus de création commença lorsque Dieu dit : « Que la lumière soit ! » C’est par le chakra de la gorge que nous pouvons devenir créateurs avec Dieu.

Les sages de l’orient comme de l’occident affirment aussi que la maîtrise du chakra de la gorge est essentielle à notre croissance spirituelle. Ceci s’applique non seulement à ce que nous disons, mais aussi à la façon dont nous le disons et à ce que nous choisissons de taire.

Le chakra de la gorge

Couleur : bleu
Emplacement : au niveau de la gorge
Nombre de pétales : 16
Expressions positives : la puissance, la volonté, la foi, la protection, la direction, le courage, l’obéissance
Expressions d’un déséquilibre : le contrôle, la condamnation, le bavardage excessif, le commérage, l’entêtement, l’impuissance, la lâcheté, le doute
Parties du corps correspondantes : la glande thyroïde, les poumons, le système respiratoire
Instruments de musique : les cuivres
Pierres précieuses : le diamant, le saphir, le saphir étoilé, le lapis-lazuli
Tradition spirituelle : le judaïsme
Archange : Michel

Je pratique la parole juste

Chaque fois que nous ouvrons la bouche, nous choisissons d’aider ou de nuire. Lorsque Jésus a dit : « Par tes paroles, tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné (jugé) », il parlait du sens absolu des mots. Le fait que nos paroles proviennent de notre centre de pouvoir explique qu’elles aient tant d’impact. Les moments les plus traumatisants et les plus significatifs de notre vie correspondent souvent à ce que quelqu’un nous a dit ou à ce que l’on a dit de nous.

La parole juste est un précepte fondamental du bouddhisme. C’est l’un des pivots du sentier octuple de Gautama Bouddha qui mène à la libération. Essentiellement, pratiquer la parole juste signifie que nous sommes attentifs à la façon dont l’énergie circule au niveau du chakra de la gorge et que nous sommes conscients de l’impact de nos paroles. Nous devrions considérer la capacité de nous exprimer par la parole comme un cadeau de Dieu destiné à transmettre la compassion, la bonté et les enseignements.

Le théosophe C.W. Leadbeater dit que sur le plan énergétique, nos paroles, même au quotidien, ont beaucoup plus de portée que nous le croyons.

« Beaucoup de gens pensent qu’il n’est pas nécessaire de faire l’effort de s’exprimer clairement dans la vie de tous les jours. C’est pourtant bien plus important qu’ils ne le pensent puisqu’à chaque instant, nous sommes responsables de ce qui nous entoure et des réactions que nous suscitons. » Il explique que lorsque quelqu’un est déprimé, la pièce où il vit « s’imprègne du sentiment de dépression et toute personne sensible qui entrera dans cette pièce ressentira une certaine baisse de vitalité, une perte de tonus. »

De la même manière, « celui qui s’entoure de formes sonores désagréables issues de discours irréfléchis crée une atmosphère où ces formes continueront d’agir sur lui. » En fait, dit Leadbeater, « chaque parole émise crée une forme sur le plan éthérique, tout comme la pensée au niveau mental. Le mot haine, par exemple, produit une chose si horrible qu’ayant vu la forme qu’elle génère, j’ai décidé de ne jamais utiliser ce mot.

Nous pouvons dire que nous n’aimons pas quelque chose ou que nous y sommes indifférents, mais nous devrions nous garder autant que possible d’utiliser le mot haine puisque le seul fait de voir la forme qui y est associée nous fait éprouver un profond malaise. (…) Il vaut certainement mieux s’entourer de beauté que de laideur, même au niveau éthérique. »

Leadbeater écrivit ceci en 1925, ajoutant qu’un jour : « tout cela pourrait être scientifiquement prouvé. » En attendant, dit-il, nous devrions nous fier au bon sens, qui veut que les mots évocateurs de bonnes choses créent des formes agréables tandis que les mots évocateurs de qualités négatives engendrent des formes laides.

Les leçons du chakra de la gorge sont étroitement liées à notre ego et à notre plexus solaire. S’il y a quelque chose que nous n’avons pas digéré, il est facile de laisser nos sentiments blessés (au niveau du plexus solaire) remonter au chakra de la gorge. Cela se passe si rapidement que nous nous en rendons à peine compte. Voilà pourquoi les sages nous conseillent de désamorcer cette réaction émotive. Ils nous suggèrent de ralentir et de réfléchir à l’impact que produiront nos paroles avant d’ouvrir la bouche. « Tout homme doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère », nous dit Saint-Jacques dans la Bible. Et Confucius d’ajouter : « L’homme de bien préfère être lent à parler, mais prompt à agir. »

Les règles de civilité de George Washington

Un discours juste est un discours qui apporte soutien, bonté et respect. Le premier président des États-Unis avait bien compris cette notion. Au XIXe siècle, on retrouva un cahier de notes de classe de George Washington, au mont Vernon, son lieu de naissance.

Il semblerait qu’en 1745, alors âgé de quatorze ans, George avait recopié dans son cahier plus d’une centaine de « règles de civilité à observer lors d’une conversation entre hommes » d’un ouvrage qui datait de 1664 ou peut-être avant.

Ces « règles de civilité » établissent une excellente ligne de conduite pour la pratique de la parole juste. En voici quelques exemples :

« En présence d’autrui, ne fredonnez pas de mélodies et ne battez pas de rythme avec vos doigts et vos pieds. Ne parlez pas en même temps que les autres, ne vous assoyez pas lorsque les autres restent debout et ne poursuivez pas votre chemin lorsqu’ils arrêtent. »
« Ayez un discours compréhensible et concis, lorsque vous vous adressez à des gens d’affaires. »
Ne soyez pas prompts à croire les ouï-dire qui dénigrent qui que ce soit. »
Ne dites rien de vil ni de frivole lorsque vous vous entretenez avec des érudits et n’abordez pas de sujets difficiles avec les gens ignares; en aucun cas, ne racontez de choses invraisemblables. »
« Ne vous moquez jamais du malheur des autres, même si ce malheur vous paraît légitime. »
« Réfléchissez avant de parler et veillez à bien articuler et à ne pas parler trop vite. Exprimez-vous de façon cohérente et distincte. Lorsque quelqu’un d’autre prend la parole, soyez attentif à votre tour et ne dérangez pas ceux qui écoutent. »
« Ne parlez pas aux gens à voix basse. »
« Efforcez-vous de garder en votre sein l’étincelle du feu céleste que l’on appelle la conscience. »

Introspection :

  • Est-ce que je pense à l’impact qu’auront mes paroles avant d’ouvrir la bouche ?
  • Est-ce que je me sers de la parole pour générer de l’harmonie et de l’unité ?

Je reconnais la valeur du silence

L’une des formes les plus subtiles de déséquilibre du chakra de la gorge est le bavardage inutile.« Celui qui possède la vertu a toujours quelque chose à dire, mais tous ceux qui veulent parler ne sont pas toujours vertueux », disait Confucius. Gautama enseigna que celui qui maîtrise la parole juste doit obtempérer à l’injonction qui dit : « Lorsque vous vous rencontrez, mes frères, il y a deux choses que vous devriez observer : la conversation portant sur la vérité ou bien le silence sacré ».

Les bavardages et les disputes font obstacle à la maîtrise de soi, car ils entraînent une perte d’énergie. Ils gaspillent la vitalité de notre centre énergétique. En ne parlant que lorsque c’est vraiment nécessaire, nous préservons notre vitalité. Le Tao Te Ching décrit sans nuance le style de personne « puissante et silencieuse » qui réussit à maîtriser cette règle : « Ceux qui savent ne parlent pas. Ceux qui ne savent pas… Taisez-vous, protégez la porte des sens et vous serez comblé. Ouvrez la bouche, restez constamment occupé et ce sera sans espoir. » Ce qui ne veut pas dire que nous devrions toujours garder le silence. Gautama, par exemple, disait que celui qui maîtrise la parole juste « parle au bon moment, en se basant sur des faits et sans détour ».

Il y a un temps pour parler et un temps pour se taire. En règle générale, ce que vous vous apprêtez à dire n’ajoute aucune valeur à la conversation, pourquoi le dire ? Les quakers organisent leurs services religieux à partir de ce même principe. Lorsqu’ils se rencontrent pour prier, ils s’assoient et attendent en silence. Ils se tiennent devant Dieu avec leurs préoccupations en tête et ouvrent leur esprit et leur cœur à l’Esprit divin. Si l’un d’entre eux ressent en son for intérieur qu’il doit parler, il le fait sans que personne ne l’interrompe. L’assistance accueille ces paroles avec charité, ainsi que l’esprit qui les accompagne.

Rufus Jones, un quaker américain né en 1863, témoigne de ces silences et des mots puissants qui en jaillissent. Il écrit à ce sujet : « Nous n’avons jamais mangé de repas qui n’eut été précédé d’un silence d’Action de grâce. Nous n’avons jamais commencé une journée sans nous retrouver en famille pour la lecture d’un chapitre de la Bible par notre mère, qui se terminait toujours par un silence profond. »

Ces silences furent pour Jones un élément important de son cheminement spirituel. « Il y avait du travail qui nous attendait à l’intérieur et à l’extérieur de la maison, mais nous restions quand même assis là sans rien dire et sans rien faire. J’ai vite compris qu’il se passait quelque chose d’important. Nous plongions en notre for intérieur jusqu’à l’endroit où se trouve la parole juste, et souvent nous la trouvions. Dans ces moments-là, l’un de nous s’inclinait devant Dieu et lui parlait si simplement et si calmement qu’il ne semblait jamais bien loin. »

J’ai souvent regretté mes paroles, jamais mes silences.
Anonyme

« Les paroles nous aidaient à élucider le silence. Nous trouvions alors ce que nous avions cherché. Dans mes premières représentations de Dieu, il n’était jamais bien loin. » Nos paroles deviennent puissantes et authentiques une fois qu’elles ont baigné dans le silence de notre esprit ! Comme le disait un jour Anne Morrow Lindbergh : « C’est le silence qui entoure la note de musique qui lui donne toute sa valeur. »

Introspection :,br>

  • Est-ce que je sais garder le silence lorsque je n’ai rien de bon à dire ?
  • Est-ce que je prends le temps de me recueillir en mon for intérieur avant de parler ?

Je dis la vérité et je la défends.

Gautama Bouddha enseigna que la personne qui adopte la parole juste « dit la vérité, y est fidèle, se conforme à la vérité et est digne de confiance ». Dire la vérité veut dire qu’il faut raconter les faits sans les déformer, sans exagérer et en évitant de sauter aux conclusions. Cela signifie aussi surmonter notre passivité pour défendre ce que nous croyons être juste, en ne nous souciant pas de ce que les autres vont penser. « Vous n’avez pas à justifier vos questions », dit un jour l’historien Jacob Neusner, « mais si vous croyez avoir trouvé des réponses, vous n’avez pas le droit de garder le silence ».

Mon père avait l’habitude d’exagérer lorsqu’il racontait des histoires, ce qu’il adorait. J’ai donc développé cette habitude dans mon jeune âge. Plus tard, mes guides spirituels me l’ont fait remarquer. Ils m’ont appris que l’exagération tient du mensonge puisqu’elle est une mauvaise représentation de la réalité. Ils m’ont enseigné aussi qu’il est important de ne pas faire de promesse que nous ne pouvons tenir. Ces détails peuvent sembler insignifiants, mais ils font toute la différence dans nos interactions avec les autres.

Il peut s’avérer fort intéressant de noter combien de fois vous vous éloignez de la vérité dans une journée, ne serait-ce qu’un peu, et plus intéressant encore, de savoir pourquoi. Est-ce une mauvaise habitude ? Cela provient-il d’un sentiment d’insécurité ou de peur ? Ou bien vous préoccupez-vous de ce que les autres vont penser de vous ?

Confucius a déjà dit qu’en étant honnête et en encourageant les autres à l’être, on pourrait soulever tout un peuple. « Privilégiez l’honnêteté et la droiture, et vous verrez ce qui est courbe et douteux se redresser (…). Si les dirigeants sont dignes de confiance, les gens du peuple n’oseront pas être malhonnêtes. (…) On dit que si de bonnes gens travaillent un siècle durant pour leur pays, il sera alors possible de vaincre la violence et d’éliminer les tueries. Et c’est vrai. »

Les enfants imitent les gens qu’ils admirent, il en va de même pour les adultes. Chacun de nous est un modèle pour quelqu’un. Nos paroles reflètent les mécanismes intérieurs de notre cœur et de notre âme par ce qu’elles taisent, ce qu’elles expriment, et comment elles l’expriment.

Introspection :

  • Est-ce que je dis toujours la vérité ou est-ce que j’exagère ?
  • Est-ce que je fais des suppositions et est-ce que je parle avant même de connaître les faits ?
  • Est-ce que les gens peuvent compter sur moi pour dire ce que je pense lorsque c’est nécessaire ?

J’exerce le pouvoir du verbe à des fins de transformation

Il y a un temps pour parler et un temps pour garder le silence, un temps pour méditer et un temps pour récolter le fruit de la méditation et le faire passer dans le silence du verbe.

Le pouvoir créateur du son se trouve au cœur des traditions spirituelles de ce monde, dans celles de l’Orient comme de l’Occident : chez les juifs, le Shema et la Amidah, le Notre Père chrétien, la Shahadah musulmane, les mantras Gayatri hindous et l’Om Mani Padme Hum bouddhiste.

Les yogis hindous ont longtemps utilisé des mantras pour obtenir la protection et la sagesse, pour améliorer leur concentration et leur méditation, pour parvenir à l’illumination et ne faire qu’un avec Dieu. Dans la tradition mystique juive, les kabbalistes enseignaient qu’en invoquant les noms de Dieu et en en faisant l’objet de notre méditation, nous pouvions puiser à une source infinie de pouvoir pour restaurer la paix et l’harmonie en ce monde. Dans la tradition catholique, on répète le rosaire et les autres prières pour demander l’intercession divine.

Les scientifiques comme les sages nous disent que le verbe peut littéralement être créateur de changement et de transformation. Par exemple, le Dr Herbert Benson, président fondateur du Mind and Body Medical Institute à l’université Harvard, a découvert que ceux qui répétaient des mantras en sanskrit, ne serait-ce que dix minutes par jour, ont vécu certains changements physiologiques : ils voient leur rythme cardiaque ralentir, leur niveau de stress baisser et leur métabolisme se stabiliser.

D’autres études ont démontré que la répétition de mantras peut s’avérer bénéfique pour le système immunitaire, pour soulager l’insomnie, réduire la fréquence des visites médicales et même pour améliorer l’estime de soi. Lorsque Benson et ses collègues ont testé d’autres prières, comme « Seigneur Jésus, ayez pitié de moi », ils ont observé le même effet positif. Autrement dit, les prières répétitives nous donnent plus d’énergie.

En matière d’initiations des chakras, les prières et les affirmations peuvent relancer notre croissance personnelle en nous aidant à déprogrammer les mauvaises habitudes mentales qui se logent peut-être dans notre inconscient ; nous pouvons comparer notre inconscient à un magnétophone. Il prend note de toutes les impressions que nous avons enregistrées au cours de notre vie actuelle et de nos vies antérieures, les bonnes comme les mauvaises. Ce qui inclut malheureusement toutes les choses négatives que nous avons entendues et crues à notre sujet.

Chaque fois que vous vous rabaissez mentalement, chaque fois que quelqu’un vous critique ou vous intimide, votre inconscient enregistre l’événement. Nous ne sommes pas toujours conscients de l’influence que les pensées ou paroles des autres ont sur nous, surtout lorsqu’elles viennent d’un parent, d’un frère ou d’une sœur ou d’une personne faisant figure d’autorité. Ces pensées négatives sont des traquenards qui peuvent miner notre succès. Trop souvent, nous nous limitons – en ce qui a trait à l’emploi, au revenu, au niveau d’éducation et aux objectifs de vie – en raison de ce que nous croyons à notre sujet.

L’inconscient n’enregistre pas seulement les impressions négatives : comme un lecteur de cassettes en mode répétitif, il nous rejoue les enregistrements du passé. Voilà pourquoi les affirmations positives sont si bénéfiques. Lorsqu’on les utilise bien, elles peuvent nous aider à corriger notre inconscient si nous mettons l’accent sur notre beauté naturelle et le potentiel positif de notre âme.

J’ai utilisé avec succès les mantras et les affirmations à la flamme violette pour purifier mon inconscient de toute négativité. Vous pouvez demander à votre Moi supérieur de diriger la flamme violette vers les pensées, les actions et les paroles à l’origine des enregistrements négatifs de votre inconscient. Puis visualiser la flamme violette en train de brûler littéralement ces archives, une par une.

Manions les mots avec précaution,
car ils sont plus puissants qu’une bombe atomique.

Pearl Strachan Hurd

Dans le livre à succès intitulé Les sept habitudes des gens efficaces de Steven Covey, il est écrit que les affirmations et les visualisations peuvent être extrêmement bénéfiques. L’auteur nous rappelle que « dans les qualités de leadership personnel, les techniques de visualisation et les affirmations ressortent naturellement lorsque nos vies s’organisent autour d’objectifs et de principes bien réfléchis. » Il dit aussi que ces techniques « sont extrêmement efficaces pour réécrire le scénario de sa vie et la reprogrammer », surtout lorsqu’on cherche à réajuster sa vie par rapport à ses buts et ses valeurs fondamentales ».

Les affirmations, surtout celles qui utilisent le « JE SUIS », sont des prières puissantes. Ces affirmations utilisent le nom de Dieu « JE SUIS » pour accéder au pouvoir spirituel. « JE SUIS » vient de « JE SUIS CELUI QUE JE SUIS », le nom de Dieu que Dieu révéla à Moïse lorsqu’il dit : « Ceci est mon nom à jamais, c’est ainsi qu’on m’appellera de génération en génération ». Que veut dire « JE SUIS CELUI QUE JE SUIS » ? Pour moi, cela veut dire « je suis ici-bas comme je suis là-haut ». Dieu le dit lui-même : « Je suis partout sur la terre comme au ciel. »

Lorsque vous dites « JE SUIS CELUI QUE JE SUIS », vous affirmez que Dieu est avec vous. Vous dites exactement ceci : « Dieu est avec moi sur terre comme il est au ciel. Où que je me trouve en ce moment, Dieu est avec moi. JE SUIS ce « JE SUIS ».

Dans une affirmation où l’on prononce le nom « JE SUIS », vous faites appel à l’énergie intérieure de votre chakra de la gorge, et au pouvoir de Dieu qui réside en vous pour effectuer des changements constructifs. Vous pouvez même créer vos propres affirmations pour qu’elles soient concises, efficaces et conformes à vos besoins, par exemple « JE SUIS le pardon en action », « JE SUIS la lumière du cœur », « JE SUIS le pouvoir de la paix ». Les affirmations qui utilisent le « JE SUIS » se récitent généralement avec puissance et détermination.

Chaque fois que nous disons « JE SUIS _____ », nous disons en fait « Dieu en moi est _____ ». Et tout ce que nous ajoutons à la suite de « JE SUIS » fera dorénavant partie de notre monde, que nous disions « je suis malade » ou « je suis fatigué », « je suis en forme aujourd’hui » ou « je suis en bonne santé » ; tout cela parce que notre condition physique est influencée par nos paroles et nos pensées. La lumière de Dieu qui circule en nous prendra la direction que nous lui donnons.

Autrement dit, les paroles commandent à l’énergie. Les créations issues de notre puissant chakra de la gorge sont des prophéties qui se réalisent.

Lorsqu’on prend conscience de l’immense quantité d’énergie divine qui circule en nous à chaque instant, on commence à éprouver un grand respect mêlé de crainte. On se dit : « Voici l’énergie de Dieu. Comment vais-je l’utiliser aujourd’hui : pour renforcer le côté négatif de la vie ou pour dire quelque chose de beau, de vrai, quelque chose qui nourrit mon progrès spirituel et qui est bénéfique pour autrui ? »

Introspection :

  • Quelles circonstances ai-je créées dans ma vie en attestant que j’avais tantôt des qualités négatives, tantôt des qualités positives ?
  • Quelles sont les croyances négatives que j’entretiens à mon sujet et qui minent mon succès dans la vie ?
  • Comment puis-je intégrer à ma vie le pouvoir du verbe par la prière, les affirmations ou les mantras afin de transmettre ces idées négatives ?

EXERCICE :

Créez des affirmations en utilisant le nom « JE SUIS ».

Choisissez quelques qualités positives que vous aimeriez développer et créez vos propres affirmations. Récitez fréquemment ces affirmations avec enthousiasme et détermination afin que ces qualités deviennent réalité.

JE SUIS _____________ ! Dieu en moi est ____________ !

Om Mani Padme Hum

Savez-vous que certains mantras consacrés aux Bouddhas évoquent la flamme violette ? Lorsque vous récitez ce mantra bouddhiste, vous faites appel à la flamme violette. Ressentez le pouvoir et la vibration de cet ancien chant, OM MANI PADME HUM qui signifie : « Ô joyau dans le lotus sacré du cœur de Dieu, insuffle le rayon d’amour à l’humanité aujourd’hui ! »



Lecture complémentaire,
Vos sept centres d’énergie
Elizabeth Clare Prophet et Patricia R. Spadaro
Éd. Lumière d’El Morya