Observons la Représentation de notre Moi réel. Elle nous indique qui nous sommes si nous voulons apprendre à lire sa signification.



Le masque est situé dans la figure inférieure de la Représentation, là où se trouve l’être humain. Il n’y a aucune mascarade au niveau du Moi christique sacré (la figure centrale) et aucune mascarade au niveau de la Présence JE SUIS (la figure supérieure).



Les illusions de la vie ne se trouvent que dans le plan de l’être humain (la figure inférieure).

Vous ne trouverez aucune illusion ou irréalité dans votre Moi réel et vous ne trouverez aucune fausseté en Dieu. Mais nous pouvons nous duper nous-mêmes. Nous ménageons notre masque, notre ego tout en étant parfois très dur pour autrui. Je vous raconte cette histoire en exemple.

Je donnais une conférence à New York, dans l'une des plus belles demeures anciennes de cette ville, lorsqu’une dame me demanda un entretien privé. Je lui accordai cet entretien en retrait dans un coin de la salle et elle pointa du doigt une femme parmi l’assemblée pour me dire que « cette femme-là était une horrible femme parce qu’elle portait du mascara ! » Et cette femme qui dénonçait l’une de ses compagnes avait elle-même les yeux recouverts de mascara. Les Écossais ont un vieux dicton pour cela : « Oh, que le Tout Puissant nous donne le pouvoir de nous voir comme les autres nous voient ! » Nous sommes toujours en mesure de retirer le masque des gens que nous rencontrons, mais nous voulons garder le nôtre fermement fixé sur notre visage.

Le masque est donc fait de mascara, de peinture et de papier mâché et même de chirurgie plastique – et les masques se pavanent sur la Cinquième avenue dans leurs beaux costumes, tout comme une mascarade le soir de l’Halloween. Sauf que le soleil est haut dans le ciel sur Broadway et ils sont très sérieux.

Martin Luther était, lui aussi, plus que sérieux lorsqu’il s’agissait de retirer le masque. L’histoire raconte qu’il attrapa une bouteille d’encre et la lança au diable lorsque celui-ci lui apparut dans son cabinet de travail. Il a touché le mur avec sa bouteille d'encre. Et on raconte que la tache d’encre est encore là. Alors, voyez-vous, c’est que le masque du malin était une chose plus que sérieuse pour lui. Il savait que le masque ne disparaîtrait pas s'il ne le chassait pas.

The Lost Teachings of Jesus,
Mark L. Prophet et Elizabeth Clare Prophet,
Summit University Press

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