Enseignement d'octobre 2013

Sept sentiers qui conduisent à la plénitude intérieure…

Q. Mme Prophet, existe-t-il un lien entre la flamme du cœur et le fait d'être un disciple dans l'ère du Verseau ?

R. Vous savez, il y a des disciples du Christ et du Bouddha depuis des millénaires. Avant même la venue du Christ et du Bouddha, il y avait des fidèles de la flamme essentielle de Dieu. Pour comprendre ce qu'est un disciple, il faut étudier la vie des grands adeptes de l'Orient et de l'Occident.

Je pensais ce matin à Saint Jean de la Croix qui a écrit La Flamme d'amour vive. L'accomplissement de sa vie a été la découverte de cet intense amour de Dieu par lequel Dieu se donne entièrement à son serviteur et le serviteur se donne entièrement à Dieu. C'est en se consumant ainsi dans l'amour que Dieu devient homme et l'homme devient Dieu, c'est la fusion.

Cela n'est possible que par la triple flamme du cœur, car Dieu nous a déjà dotés d'une filiation en plaçant en nous une parcelle du Christ, le seul fils engendré de Dieu Père-Mère.

Jean le Bien-aimé, le disciple bien-aimé de Jésus et le plus mystique des douze apôtres, avait compris ce statut de cohéritier lorsqu'il a dit : « Maintenant nous sommes des fils de Dieu ». Il avait compris que nous avons en nous la même flamme essentielle de la lumière et du Verbe que Jésus.

C'est notre moment, l'heure de notre initiation, de faire grandir cette flamme par l'intermédiaire de Jésus, de Saint-Germain, de Gautama Bouddha, de Mère Marie et par l'intermédiaire de tous les fils et les filles de Dieu qui ont trouvé cette clé pour libérer en eux le potentiel de Dieu – et cette clé est la flamme dans le cœur.

Être un disciple est une initiation importante, car le disciple qui se place sous le parrainage d'un maître ascensionné – Jésus, par exemple, – reçoit non seulement la formation et l'enseignement mais la conscience divine même de ce maître. Cette relation hiérarchique est connue comme la relation de gourou et de chela en Orient et comme celle de maître et de disciple en Occident.

Le Bouddha avait ses disciples. Élie avait aussi son disciple, Élisée, qui reçut son manteau lorsqu'il s'éleva dans un chariot de feu. Au livre des Rois II, dans la Bible, nous lisons au chapitre 2, comment Élisée frappa les eaux du Jourdain avec l'autorité de ce manteau.

Le manteau du maître représente sa force d'impulsion. Il évoque son accomplissement ou sa réalisation en Dieu. À un certain moment, le maître, ou l'enseignant, transmet l'autorité de son manteau à son disciple. Il se retire et le disciple occupe alors la position d'enseignant pour ceux qui viendront à sa suite.

C'est de cette façon que les traditions du Bouddha et du Christ ont été transmises à travers les âges. J'aimerais vous parler des nombreux sentiers qui s'offrent à nous lorsque nous sommes disciples et que nous nous engageons sur le chemin du retour à la Maison.

Q.Quels sont ces sentiers ?

R.. Pour élever la conscience de Dieu en nous et attirer la flamme de l'ascension, chaque disciple doit atteindre une certaine maîtrise sur chacun des sept rayons.

Que sont ces sept rayons ? Les sept rayons proviennent de la lumière blanche du Saint-Esprit. Vous pourriez dire que l'Esprit Saint est le complément absolu de tous les rayons de la conscience du Christ. Lorsque nous progressons vers la plénitude de l'expression du Saint-Esprit, il nous est demandé de maîtriser un de ces sept rayons. Ces rayons forment le spectre de couleurs que nous apercevons dans l'arc-en-ciel.

Inner Perspectives
Elizabeth Clare Prophet
The Summit Lighthouse Library

Suggestions de lecture complémentaire :
Le disciple et le Sentier, Elizabeth Clare Prophet, Éd. Lumière d'El Morya
Les maîtres des sept rayons, Elizabeth Clare Prophet, Éd. Lumière d'El Morya